PRÉVENTION

FAQ | questions réponses

L’infarctus du myocarde se produit lorsque se bouche l’une des artères qui, entourant le cœur à la façon d’une couronne (d’où leur nom « artères coronaires »), apportent au muscle cardiaque le sang oxygéné nécessaire à la vie. Cette partie du muscle du myocarde qui n’est plus irriguée meurt en quelques heures (nécrose des fibres myocardiques ou « infarctus ») et devient plus tard une cicatrice qui ne pourra plus participer à la fonction de pompe du cœur.
L’évolution ultérieure dépend de la quantité de muscle perdue, et donc de la situation de la thrombose, c.à.d. du caillot de sang qui obstrue l’artère, de l’artère coronaire atteinte, de la rapidité et de l’efficacité du traitement administré par l’équipe médicale.

Par « mort subite », on entend généralement le décès instantané, en quelques minutes, d’un sujet jusque-là en bonne santé apparente. Cependant, d’autres définitions existent ; décès rapide, en moins de 1 h ou moins de 24 h après l’apparition des symptômes.
La cause la plus fréquente de mort subite est cardiaque. Dans 60 à 80 % des cas, il s’agit d’une athérosclérose coronarienne. Le décès est provoqué par trouble de rythme ou infarctus myocardique massif.

L’anévrisme aortique est une dilatation localisée d’un segment de l’aorte, due à une faiblesse constitutionnelle des parois, favorisée par l’âge et l’hypertension artérielle. Un anévrisme aortique peut exister longtemps de façon latente, sans provoquer de symptômes. Une rupture d’anévrisme entraîne une hémorragie interne et souvent une mort subite. De tels anévrismes peuvent être localisés à divers endroits de l’aorte thoracique et abdominale. Une variété particulière est l’anévrisme disséquant de l’aorte, une espèce de « fissuration » de la paroi de l’aorte avec création d’une « fausse » cavité interne. Cet anévrisme disséquant, souvent favorisé par l’hypertension artérielle, parfois de nature congénitale (syndrome de Marfan), est une complication redoutable. Il provoque des douleurs thoraciques imitant celles de l’infarctus du myocarde.

Une question que beaucoup de personnes se posent.
Certains estiment en effet que le cœur serait ainsi mieux protégé. Cette idée n’est nullement fondée. Le cœur se trouve plutôt au milieu de la poitrine en-dessous du sternum. Seule la pointe du cœur penche vers la gauche. En plus, le cœur est entouré de différents tissus de sorte que la position pour dormir n’a aucune influence sur la fonction du cœur.
En bref, dormir sur le côté gauche ou droit n’influence nullement le cœur.

A chaque battement, le cœur éjecte un volume de sang dans les vaisseaux. La pression (ou tension) artérielle est décrite par deux nombres, exprimés en millimètres de mercure (mmHg) ou, plus communément, par la plupart des médecins, en centimètres de mercure (cmHg). Ils correspondent aux pressions qui règnent dans une artère lorsque le cœur se contracte (la pression systolique, la plus élevée) et lorsqu’il se relâche entre deux contractions (la pression diastolique) ; par exemple 120/80 mmHg (on dit souvent douze/huit, ce qui veut dire 12/8 cmHg). Normalement, la pression artérielle doit être inférieure à 140/90 mmHg.

Deux types d’hypertension existent chez l’adulte. Toutes deux augmentent le risque cardiovasculaire ;

  • l’hypertension systolo-diastolique, la plus fréquente, définie par une pression supérieure ou égale à 140/90 mmHg, quels que soient l’âge et le sexe ;
  • l’hypertension systolique isolée, définie par une pression systolique supérieure à 140 mmHg et une pression diastolique inférieure à 90 mmHg. Elle touche surtout les personnes âgées et résulte de la perte de l’élasticité des artères.

Un pacemaker ou stimulateur cardiaque est un appareil électrique implanté sous la peau, qui stimule le muscle cardiaque lorsque le rythme cardiaque du patient est défaillant.

L’insuffisance mitrale (IM) est une fuite se produisant au niveau de la valve mitrale qui fait communiquer le ventricule gauche (VG) avec l’oreillette gauche (OG). Lorsque le VG se contracte en systole, une partie du sang qui normalement se dirige en aval vers l’aorte, reflue à contre-courant vers l’OG au travers de la valve mitrale « incontinente ». Ceci fatigue le cœur, produit à la longue une dilatation de l’OG, une augmentation des pressions pulmonaires, un risque de troubles du rythme et d’œdème pulmonaire, et finalement une dilatation et une décompensation du VG.

Dans certains cas, cette fuite mitrale est effectivement due à un excès de tissu valvulaire ; la valve mitrale a la forme d’un parachute dont la toile trop lâche ou une élongation des cordages est responsable de cette régurgitation. C’est ce qu’on appelle le « prolapsus mitral ». Une IM de grade 3/4 est importante et doit faire l’objet d’une mise au point approfondie.
En effet, grâce aux progrès des techniques chirurgicales, il n’est plus conseillé à l’heure actuelle d’attendre que le patient ait des symptômes ou que le VG se dilate avant de proposer une intervention de réparation valvulaire, appelée « plastie mitrale ». L’opération se réalise par thoracotomie ou « mini-thoracotomie » sous circulation extra-corporelle (à cœur ouvert) et consiste en une véritable chirurgie « esthétique » de la valve mitrale pour la rendre de nouveau étanche. Dans les mains d’un chirurgien vraiment expérimenté et spécialement formé à réaliser ce type d’opération, les résultats sont excellents. L’intérêt est surtout de permettre au malade de conserver sa propre valve mitrale, ce qui comporte de nombreux avantages par rapport au remplacement pur et simple par une prothèse mitrale. Prof. Chr. Brohet

Chez une personne en bonne santé, le rythme cardiaque, ou plutôt la fréquence cardiaque (FC), n’a pas grande importance. On estime que chez l’adulte dans ses activités quotidiennes habituelles la FC peut aller de 60 à 100 par minute. En dessous de 60/min. on parle de « bradycardie » ou cœur lent ; au delà de 100/min. on parle de « tachycardie» ou cœur rapide. La FC est régie, entre autres, par le système nerveux autonome, c’est-à-dire celui sur lequel notre volonté n’a pas prise. Ce système nerveux autonome a deux types d’influence sur la FC ; l’effet du parasympathique est de ralentir le cœur, l’effet de l’orthosympathique est de l’accélérer. La FC d’un individu est la résultante de ces deux influences à un moment donné. Par exemple, durant notre sommeil le parasympathique domine et notre cœur peut se ralentir en dessous de 60, voire 50 ou 40/min. Lors d’une émotion ou au cours de l’effort, l’orthosympathique l’emporte et notre cœur s’accélère bien au delà de 100/min. Chez le sujet jeune le cœur est plus rapide que chez le sujet âgé, il est en général plus rapide chez les femmes.

Donc, la FC varie en fonction de plusieurs facteurs, sans que cela soit anormal, au contraire… Il est vrai qu’on estime généralement qu’un cœur lent, fonctionnant en quelque sorte « à l’économie », est plus favorable. C’est ce qu’on observe chez des personnes qui, tout au long de leur vie, ont eu une pratique sportive ou du moins une activité physique régulière. Cependant, beaucoup de femmes qui ont une FC élevée, proche de 90-100/min. ont une longévité à faire pâlir d’envie beaucoup de messieurs au cœur plus lent !

Chez des personnes malades, souffrant de cardiopathie, on peut estimer que la fréquence cardiaque a plus d’importance ; la bradycardie est associée à la prise de certains médicaments qui ont un effet protecteur comme les bêta-bloquants tandis que la tachycardie peut être le reflet d’une détérioration, comme dans la décompensation cardiaque.

Cependant, davantage que la FC moyenne, c’est plutôt la variabilité de cette FC au cours des 24 heures qui importe. Les malades qui ont perdu cette variabilité « normale » auraient une prédominance du système orthosympathique, ce qui est considéré comme délétère. On a donc proposé d’utiliser l’étude de la variabilité de la fréquence cardiaque par enregistrement Holter de 24 heures comme indice prédictif par exemple après un infarctus du myocarde. Prof. Chr. Brohet

Le terme « MYOCARDITE » s’applique exclusivement à une atteinte inflammatoire du myocarde qui est le nom du muscle cardiaque. Quand on veut indiquer une inflammation, on ajoute le suffixe « ite » au nom de l’organe enflammé, par exemple « arthrite », « myocardite », etc…

Cette atteinte inflammatoire du myocarde est le plus souvent causée par un agent infectieux et, parmi ceux-ci, les virus sont le plus souvent incriminés. Il ne faut donc pas englober sous ce vocable les atteintes du muscle cardiaque qui ne sont pas d’origine inflammatoire ou infectieuse telles que celles qui sont secondaires à une maladie coronarienne, valvulaire, à l’hypertension artérielle, à des substances toxiques, etc…
La myocardite peut revêtir différentes formes ;

  • la forme sans symptômes, non détectée par le médecin et qui guérit spontanément et complètement ;
  • la forme sans symptômes qui va évoluer vers la « cardiomyopathie dilatée », c’est-à-dire une augmentation de volume du cœur avec mauvaise fonction, qui sera découverte des mois ou des années plus tard ;
  • la forme avec symptômes que l’on va diagnostiquer et traiter, qui peut soit guérir complètement, soit malgré tout évoluer vers la cardiomyopathie ;
  • la forme avec symptômes d’emblée très sévères qu’il faut traiter rapidement et agressivement.

Le diagnostic de la myocardite n’est pas facile. On y pense lorsque des symptômes d’altération de la fonction myocardique apparaissent peu de temps après une maladie infectieuse, une grippe par exemple. La recherche de l’agent infectieux responsable est le plus souvent décevante. Le traitement n’est pas très différent de celui des autres affections qui entraînent une dysfonction du muscle cardiaque. Prof. Chr. Brohet (UCL)

L’hypotension est beaucoup moins répandue que l’hypertension artérielle et il n’est pas du tout certain qu’il s’agisse d’un état pathologique, contrairement à l’hypertension ! Tout d’abord, il faut remarquer qu’il n’existe pas de limite inférieure à ce que l’on définit comme étant une tension artérielle (TA) « normale ». Alors que l’hypertension est présente quand les chiffres dépassent 14/9 cm Hg, on considère qu’une tension artérielle « optimale » est inférieure à 12/8 cm Hg, sans limite inférieure…

Alors que beaucoup de patients ont été traités pour « tension artérielle basse », la plupart d’entre eux, qui ont des chiffres de TA entre 9 et 11 cm Hg, ont en fait un système cardiovasculaire normal et peuvent même avoir une espérance de vie supérieure à celle des sujets avec une TA dite «normale»!

En l’absence de symptômes, une TA basse –hypotension artérielle chronique-, qui est souvent constitutionnelle, ne doit donc pas être traitée. D’ailleurs, la plupart des médicaments donnent des résultats décevants.

Certaines personnes avec hypotension chronique peuvent se plaindre de fatigue, faiblesse musculaire, troubles de vision, sensation de tête vite, etc. Dans ces cas, on peut conseiller d’essayer des moyens non médicamenteux ; boire suffisamment d’eau, saler davantage les aliments ( 10 à 20 g de sel/jour), boire du café après le repas, surélever légèrement la tête du lit, porter des bas de contention élastique jusqu’à mi-cuisse. Parmi les médicaments, le plus connu est l’Effortilâ, mais on sait déjà que les résultats sont inconstants…

Cette hypotension chronique bénigne doit être distinguée des cas d’hypotension due à certaines affections rares du système nerveux, des glandes endocrines, à l’hypotension transitoire due à une maladie infectieuse, à un alitement prolongé, etc.

Il existe encore une forme particulière, appelée « hypotension orthostatique » ; il s’agit d’une chute de TA qui se produit en passant de la position couchée à la position debout et qui peut être responsable de syncope. Cette condition se rencontre chez des patients traités par certains médicaments (dont des antihypertenseurs), chez des sujets âgés, dans certaines affections plutôt rares. Les mesures de précaution sont les mêmes que celles signalées plus haut pour l’hypotension chronique, avec en plus la prudence lors du passage de la position couchée à la position debout. Prof. Chr. Brohet (UCL)

C’est vrai. Le traitement médicamenteux de l’hypertension artérielle est généralement un traitement à vie. C’est la raison pour laquelle il faut s’assurer, avant d’entamer un traitement médicamenteux, que l’hypertension est bien réelle et que les moyens non-médicamenteux( réduire le poids excessif, l’excès de sel alimentaire, de boissons alcoolisées, éviter le stress et faire un peu de sport…) ne suffisent pas.
 
Le traitement médicamenteux est un traitement à vie parce que l’hypertension artérielle, une fois bien installée, est une condition chronique et que toute interruption du traitement aboutirait immanquablement à la réapparition de chiffres tensionnels trop élevés. Ceci n’est valable que pour l’hypertension artérielle dite « essentielle », c’est-à-dire sans cause curable par une intervention, par exemple sténose de l’artère rénale ou certaines tumeurs bénignes des surrénales.
 
L’hypertension essentielle représente 95% des hypertensions.

Ce n’est que dans de rares cas que le traitement d’une hypertension peut être arrêté sans risque de récidive: ce sont généralement des cas d’hypertension légère et où les patients sont traités avec un seul médicament, en « monothérapie ».

Dans ces rares cas, on peut essayer, de nouveau, les moyens non-médicamenteux, mais en cas de récidive, il faut reprendre le traitement médicamenteux. Prof. Chr. Brohet (UCL)

Il n’est pas rare, en effet, de constater une différence de pression artérielle entre les deux bras. Dans mon expérience, on trouve plus souvent une pression artérielle plus élevée au bras droit, du moins chez les sujets droitiers. La différence peut atteindre 10 à 20 mmHg pour la systolique, 5 à 10 mmHg pour la diastolique. L’origine de cette différence, quand elle existe, n’est pas connue. Peut-être s’agit-il d’une compression plus importante de l’artère humérale sous l’effet du brassard que l’on gonfle, par un muscle biceps plus développé du côté du bras dominant ?

Au cabinet de consultation, cette différence peut également s’expliquer par la mesure successive de la tension artérielle, d’abord au bras droit en position couchée, ensuite au bras gauche en position assise. Ici, à la différence dans le temps, s’ajoute l’effet de la position, la tension artérielle étant généralement plus basse en position redressée qu’en position couchée. Ceci s’explique par un débit cardiaque qui diminue et une redistribution du flux sanguin vers les jambes quand on se met en position redressée.

Quel chiffre faut-il prendre en considération ?

Peu importe, quand on connaît la grande variabilité de la tension artérielle d’un moment à l’autre ! Le plus simple est de ne retenir que la valeur la plus élevée, le plus logique est sans doute de calculer la moyenne des valeurs obtenues aux deux bras.
Quoiqu’il en soit, n’est que lorsque la différence de pression artérielle systolique dépasse 20 mmHg qu’il faut se poser la question d’une anomalie et rechercher, par exemple, une éventuelle compression ou un rétrécissement (« sténose ») de l’artère sous-clavière, axillaire ou humérale en amont, du côté où la pression est la plus basse. Prof. Chr. Brohet (UCL)

L’hypertension artérielle est une affection qui, dans la majorité des cas et pendant longtemps, évolue à bas bruit. Le plus souvent, elle est découverte par hasard, ne s’accompagnant d’aucun symptôme. Cependant, plus la pression artérielle est élevée, plus important est le risque cardiovasculaire. L’hypertension artérielle est donc considérée à juste titre comme un « tueur silencieux ».

Seule la mesure systématique de la pression artérielle lors de chaque contact médical permet de détecter l’hypertension artérielle. Sa découverte doit être prise au sérieux et conduire à un examen approfondi. Il faut garder à l’esprit que l’hypertension artérielle peut débuter dans l’enfance. La prise de la pression artérielle chez l’enfant lors de tout examen médical est nécessaire.

Parfois, l’hypertension est découverte suite à ;

  • Certains symptômes, dits d’appel (mal de tête à la base du crâne surtout en fin de nuit, sensation d’instabilité lors des changements brusques de position, visions de mouches volantes, bourdonnement d’oreilles, essoufflement, douleur thoracique, palpitation).
  • Une complication de l’hypertension (infarctus du myocarde, œdème pulmonaire, saignement de nez, accident vasculaire cérébral… ).
  • Très rarement, des plaintes qui suggèrent une hypertension secondaire ; pâleur soudaine, sueurs, palpitations, céphalées (phéochromocytome), faiblesse musculaire, crampes, douleurs abdominales (hypokaliémie liée à l’hyperaldostéronisme).

L’hypertension artérielle peut résulter d’un certain nombre de facteurs ou de maladies.
Circonstances dans lesquelles les mesures ont lieu.
Si la tension artérielle est systématiquement élevée quand elle est mesurée de façon conventionnelle chez le médecin, mais normale quand elle est mesurée à domicile ou de façon ambulatoire, on parle « d’hypertension de la blouse blanche ».

Hypertension secondaire
Chez une minorité de patients (environ 5%), l’hypertension artérielle résulte d’une maladie.

  • sténose (rétrécissement) d’une ou des deux artères rénales ;
  • phéochromocytome avec surproduction de catécholamines (adrénaline par exemple) ;
  • hyperaldostéronisme avec surproduction d’aldostérone ;
  • coarctation (rétrécissement) de la partie thoracique de l’artère aorte.

Certains médicaments, comme les anti-inflammatoires et les corticoïdes, et les contraceptifs oraux (la pilule) peuvent également augmenter la tension artérielle. La pilule est cependant rarement la cause d’une hypertension artérielle.

Hypertension essentielle
Quand on ne peut mettre en évidence aucune cause spécifique, comme c’est le cas pour la majorité des patients (environ 95%), l’hypertension est dite primaire ou essentielle. Il y a indubitablement une prédisposition génétique qui peut donner naissance à une hypertension en fonction d’un certain nombre d’habitudes de vie et d’alimentation, par exemple la sédentarité, l’obésité, une consommation importante de sel et l’abus d’alcool.

La durée de l’intervention chirurgicale dépend de ;

  • l’expérience et l’habilité du médecin ;
  • l’utilisation d’une ou deux sondes de stimulation ;
  • l’anatomie des vaisseaux sanguins du patient.

En moyenne ; l’intervention dure de 1h00 à 1h30.
La durée de l’hospitalisation de 24 heures aux USA, en Belgique de 48 à 72 heures.
Les risques sont faibles ; ce sont ceux de la « petite chirurgie » (hématome, infection), risques très faibles de complications plus sérieuses (perforation, etc.). L’âge n’est pas un problème ; par définition ce sont souvent des personnes âgées, voire très âgées (90 à 100 ans !) qui ont besoin d’un stimulateur cardiaque. Prof. Daniel De Jonghe, UCL

La présence d’un stimulateur cardiaque (« pace-maker ») chez une personne âgée et alitée ne retarde pas le processus de mortalité.
 
On admet que l’implantation d’un pace-maker permet de sauver des vies quand il s’agit de patients avec un bloc auriculo-ventriculaire complet responsable de syncopes. Dans les autres cas, on n’a jamais pu prouver que le stimulateur cardiaque pouvait réduire la mortalité cardiaque.
 
Et en aucun cas, un pace-maker n’empêchera un processus extra-cardiaque (par exemple cancer, grand âge… ) d’entraîner le décès du patient. Prof. Chr. Brohet (UCL)
Le traitement d’une évagination de l’aorte est-il toujours chirurgical ou existe-t-il d’autres traitements ?
 
En principe, en l’absence de symptôme, la dilatation anévrysmale de l’aorte abdominale doit être traitée si son diamètre est supérieur à 5 cm.
Il existe actuellement deux types de traitement ;
 
  • le traitement chirurgical classique qui consiste après une incision abdominale de dimension variable à remplacer l’anévrysme par une prothèse artificielle que l’on suture à l’aorte saine, proximalement et distalement à l’anévrysme.
  • le traitement endovasculaire, applicable dans environ 40% des cas, ne nécessite pas d’incision abdominale. Son principe consiste à introduire par l’intérieur d’une artère fémorale située au pli de l’aine une prothèse auto-expansible qui va se fixer au dessus et en dessous du segment anévrysmal. Après fixation, le sang passera donc intégralement dans l’endoprothèse (stent graft) et ne pressurisera plus l’anévrysme.

Prof. R. Verhelst, UCL

En principe, en l’absence de symptôme, la dilatation anévrysmale de l’aorte abdominale doit être traitée si son diamètre est supérieur à 5 cm.

Il existe actuellement deux types de traitement ;

  • le traitement chirurgical classique qui consiste après une incision abdominale de dimension variable à remplacer l’anévrysme par une prothèse artificielle que l’on suture à l’aorte saine, proximalement et distalement à l’anévrysme.
  • le traitement endovasculaire, applicable dans environ 40% des cas, ne nécessite pas d’incision abdominale. Son principe consiste à introduire par l’intérieur d’une artère fémorale située au pli de l’aine une prothèse auto-expansible qui va se fixer au dessus et en dessous du segment anévrysmal. Après fixation, le sang passera donc intégralement dans l’endoprothèse (stent graft) et ne pressurisera plus l’anévrysme.

Prof. R. Verhelst, UCL

Un souffle cardiaque peut être provoqué par une anomalie ou une lésion anatomique du cœur ; il existe également des souffles sur cœur sain.

Parmi les altérations cardiaques qui peuvent entraîner un souffle (souffle organique) citons les déformations des valves qui peuvent être rétrécies ou insuffisantes ; il peut également s’agir de communications anormales entre les cavités cardiaques (exemple ; la communication interauriculaire). Ces anomalies peuvent être graves et nécessiter un traitement médicamenteux ou même une opération chirurgicale.Les souffles cardiaques observés en présence d’un cœur normal sont provoqués par des remous sanguins au niveau du cœur ou des vaisseaux ; ils peuvent être provoqués par une augmentation du débit sanguin.

Ils s’observent chez les enfants et les adolescents, et dans les conditions suivantes ; exercice physique, stress, anémie, fonctionnement trop important de la glande thyroïde, etc., dans ces cas le souffle n’est pas provoqué par une lésion cardiaque organique et on l’appellera « souffle cardiaque fonctionnel ou banal ».Il est très important de distinguer un souffle organique d’un souffle fonctionnel ; un diagnostic correct et un traitement approprié peuvent en dépendre et des examens complémentaires sont parfois nécessaires. C’est la raison pour laquelle il convient d’examiner soigneusement chaque personne atteinte d’un souffle cardiaque, et un examen cardiologique spécialisé sera souvent nécessaire. Prof. Chr. Brohet (UCL)

Cette situation est surtout dominée par de l’angoisse, généralement provoquée par un stress mental ou physique et est caractérisée par l’apparition de plaintes, telles que l’essoufflement, des sensations de faiblesse, des palpitations cardiaques, des sueurs froides, des douleurs à la poitrine, des vertiges, etc.
 
Ces personnes sont souvent maigres, ont un pouls cardiaque rapide au repos qui s’accélère généralement très vite à l’effort.
 
En général, l’examen clinique est normal et il n’y a pas d’anomalie de l’électrocardiogramme ni de la radiographie du cœur ; le cœur est normal.
Il est assez rare de devoir instaurer un traitement médicamenteux étant donné que cette situation ne présente pas de danger pour la santé. Des sédatifs, des calmants cardiaques seront parfois prescrits. Il faut à tout prix rassurer le patient, encourager la pratique des exercices physiques. Prof. Chr. Brohet (UCL)
Des pointes ressenties au niveau de la poitrine ne traduisent généralement pas une souffrance cardiaque. Elles sont généralement provoquées dans des structures situées en dehors du cœur, comme le péricarde, la plèvre, les poumons, les côtes et le cartilage des côtes, les muscles et les nerfs entre les côtes, les muscles du thorax et la poitrine.
Une origine cardiaque peut être exclue par un examen clinique ou par des examens complémentaires ; dans ce cas, ces patients doivent être rassurés. Prof. Chr. Brohet (UCL)

NON. Pour compenser ces réductions, les fumeurs fument davantage et inhalent plus profondément, faisant en réalité pénétrer dans leur organisme tout autant d’oxyde de carbone, de nicotine, de goudrons et d’autres substances nocives. Et ne l’oubliez pas ; «la meilleure cigarette est celle qu’on ne fume jamais».

Chacun a des besoins énergétiques spécifiques suivant son âge, sa taille, son sexe et son activité physique. Lorsque les apports sont plus importants que les dépenses, l’excédent est stocké sous forme de graisse. Respecter les conseils et principes de l’alimentation saine et équilibrée est notre leitmotiv.
 
En pratique, il faut favoriser les aliments les moins caloriques (fruits, légumes, céréales complètes, viandes maigres, lait demi-écrémé… ), les modes de cuisson les moins gras (à l’eau, au court-bouillon, à la vapeur, en papillote, au four, en grillade, à la poêle avec un revêtement anti-adhésif… ).
 
D’autre part, ne négligeons pas notre activité physique qui, pratiquée régulièrement, entretient la silhouette et la forme.
Notre alimentation contient bien moins de fibres que celle de nos grands-parents. Les produits céréaliers consommés aujourd’hui sont pour la plupart raffinés et n’apportent donc que très peu de fibres. Les fruits et des légumes consommés par ailleurs ne suffisent pas à rétablir l’équilibre. Les fibres alimentaires se trouvent exclusivement dans les produits d’origine végétale, et plus particulièrement dans le pain gris ou complet, les céréales (petit déjeuner), le riz et les pâtes complètes, les fruits et les légumes.

Le lait entier, demi-écrémé et écrémé ont tous la même teneur en calcium, en protéines et en vitamine B. L’écrémage porte uniquement sur la matière grasse et les vitamines A et D qui s’y trouvent.

Bien utilisés, ces produits permettent de diminuer les apports énergétiques en maintenant les quantités ou les volumes. Ils offrent la possibilité de garder des saveurs sucrées dans les boissons ou les desserts édulcorés et autorisent l’accommodement de mets avec les dressings ou les sauces allégées en matières grasses. Il ne faut toutefois pas oublier l’aspect éducatif d’un plan diététique. L’utilisation des aliments « light » fait facilement oublier les notions de quantités. De plus, pour des produits comme l’aspartame, il est indiqué de ne pas dépasser les doses journalières acceptables fixées par des études de toxicité. Le consommateur est parfois la cible de slogans racoleurs comme ; « sans sucre ajouté », « au fructose », « produits de régime »… Il convient de lire attentivement les étiquettes afin de vérifier la teneur réelle en calories du produit proposé.
 
 

Absolument pas ! La pomme de terre est avant tout riche en eau et en amidon, ce glucide complexe dont la consommation est désespérément insuffisante dans nos pays.
Dommage qu’elle souffre d’une image – non fondée – d’aliment « grossissant » et qu’elle se voit exclue de nombreux régimes, aussi restrictifs que caricaturaux ; la consommation de trois pommes de terre de la taille d’un gros œuf ne représente que 9 % des besoins énergétiques d’une femme adulte ayant un faible niveau d’activité physique. C’est la même quantité d’énergie que celle contenue dans un petit sachet de chips de 30 grammes !

Les graisses saturées sont dures lorsqu’on les sort du réfrigérateur.

  • Les produits d’origine animale tels que le beurre, le beurre « allégé », le saindoux, la crème, la viande, le fromage, le lait entier, le yaourt entier.
  • Les margarines et minarines végétaux qui durcissent au réfrigérateur, la graisse à friture solide, l’huile de palme et de coco.
  • Les produits à base de graisses animales et/ou de graisses végétales dures tels que les biscuits, pâtisseries et chocolat.

Les graisses insaturées sont liquides ou facilement tartinables lorsqu’on les sort du réfrigérateur.

  • Toutes les sortes d’huiles sauf l’huile de palme et l’huile de coco.
  • Les margarines et minarines végétales qui restent molles au réfrigérateur.
  • Les noix.
  • Le poisson.

Le poisson est un produit d’origine animale, mais il contient relativement peu de graisses saturées « nocives ».

Il est conseillé de consommer des légumes sous forme crue chaque jour pour leur apport en vitamines et minéraux, supérieur à celui des légumes cuits.Les crudités accompagnent par exemple très bien les repas constitués de pain et rassasient sans apporter beaucoup de calories. Bien sûr l’assaisonnement doit être judicieusement choisi ; du jus de citron ou du vinaigre complété d’un filet d’huile, du yaourt ou du fromage blanc agrémenté d’aromates ou de fines herbes.

Tous les légumes agréables crus peuvent être consommés (laitue, carottes, fenouil, concombre, tomates, radis, choux… ).

Ils présentent chacun un intérêt puisque leur teneur en vitamines, sels minéraux, oligo-éléments et fibres alimentaires est variable.

Le cholestérol est transporté dans le sang par des lipoprotéines qui se différencient notamment par leur densité.

Les LDL (Low Density Lipoproteins), qui apportent le cholestérol aux cellules, se déposent sur les parois artérielles lorsque leur quantité s’avère trop importante et correspondent donc au « mauvais cholestérol ».

Ils peuvent endommager les parois artérielles, surtout lorsqu’il y a d’autres facteurs de risque coronaire présents. Les HDL (High Density Lipoproteins), qui épurent les cellules de leur cholestérol, sont qualifiées de « bon cholestérol ».

La stratégie à adopter est d’une part de diminuer le cholestérol total et d’autre part d’augmenter le bon cholestérol par rapport au mauvais.

Les HDL protègent contre les maladies cardiovasculaires, tandis qu’un taux élevé de LDL engendre une élimination insuffisante du cholestérol

Témoin d’un arrêt cardiaque ?

COMMENT LE RECONNAITRE ?

La victime perd connaissance, ne réagit pas à une forte voix et ne respire pas ou de manière très irrégulière.

COMMENT REAGIR ?

Appelez le 112
et donner l’adresse précise

Commencez le massage cardiaque :
a. Placez les mains au centre du thorax
b. Comprimez la poitrine 30x au rythme de «Staying Alive» (min 100/minute)

Défibrillez à l’aide d’un DEA :
allumez-le et suivez ses instructions

Quand les services d’urgence sont arrivés, soyez fier, vos mains ont sauvé une vie…Devenez un Chevalier du Cœur !

1 minute gagnée, c’est 10% de chance de survie en plus !
Nous avons tous le pouvoir de sauver des vies !

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(L’équivalent d’au moins 30 minutes de marche quotidienne 5 jours par semaine.)